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Un atelier qui développe du lien social

Bien lancé à Cherbourg et Avranches, le café-réparation vient d’arriver à Saint-Lô. A l’initiative du Conseil départemental de la Manche, un collectif s’est créé dans la ville-préfecture, porté par le projet ‘Preventing Plastic Pollution’ (PPP), qui ne rallie pas moins de 18 partenaires normands, bretons et anglais.

“Tout autour du projet PPP, qui focalise sur la dépollution de la Manche, plusieurs actions sont en train de voir le jour, dont celle d’un nouvel atelier où des bénévoles accueillent des particuliers pour réparer, avec eux, des objets divers qui leur servent au quotidien”, explique Alexandre Michel, apprenti en éducation au développement durable au conseil départemental.

“Avec la possibilité de prendre un café ou un jus de fruit sur place, une vocation associative va être donnée à cet atelier d’échanges, qui vise à créer du lien social entre des habitants bénévoles et d’autres résidents venus leur demander une aide, sous forme de conseils ou d’interventions manuelles” ajoute-t-il, aux côtés de son collègue Robin Dugué, chargé de projet développement durable au Département.

Samedi matin, le coup d’envoi de cette toute première formule café-réparation a été donné à 11 heures dans les locaux de la Maison de la vie associative. Sur les coups de midi, une dizaine de personnes étaient à pied d’œuvre, avec sous les bras : doudous, radios, balances…

Lutter contre le gaspillage 

Autant de riverains attablés pour apprendre et comprendre à l’écoute des spécialistes, parmi lesquels des étudiants sont venus prêter main-forte. Au total, une vingtaine de bénévoles étaient là pour encadrer ce nouvel atelier.

Arrivée tout droit de Caen avec de l’expérience derrière elle, l’association La Générale Marabille, emmenée par l’un de ses présidents, Denis Huet, était présente pour donner forme et vie à l’atelier d’entraide.

Ici, le collectif ne fournit pas d’autres produits neufs ou d’occasion pour remplacer ceux qui ne sont pas, éventuellement, réparables. Mais une imprimante 3D peut fabriquer certaines pièces.

“Le but est bien, dans un élan de solidarité, de lutter contre la surconsommation et contre l’obsolescence programmée” conclut-t-on.